Jacques Villeret

Jacques Villeret

Jacky Boufroura naît le 6 février 1951, d’un père algérien d’origine kabyle installé en France, Ahmed Boufroura, et d’une mère française, Annette Bonin († 2013), qui tenait un salon de coiffure. Ses parents divorcent alors qu’il est âgé de neuf mois. Il est élevé par le nouveau mari de sa mère, Raymond Villeret, dont le nom de famille devient son nom d’usage. Ce n’est que tardivement, à l’adolescence, que Jacques Villeret découvre que celui-ci n’est pas son père biologique3. Il a une demi-sœur, Ghislaine. Ce n’est qu’à l’âge de quarante ans qu’il changera son état civil pour s’appeler officiellement Villeret.

À l’école, il aime imiter ses professeurs et jouer au football, sport qu’il pratique avec talent et dextérité selon ses anciens camarades. Durant son passage chez les éclaireurs, il a l’occasion de découvrir le théâtre. La première pièce qu’il joue est une comédie de Roger Ferdinand, créée en 1943, les J3 ou la nouvelle école4, où il tient le rôle de Barbarin. Il effectue sa première représentation le 22 février 1966 au Palace-Cinéma, dans sa ville, à Loches. Au lycée, il décroche une bourse de voyage Zellidja qui lui permet de partir à l’étranger pendant plus d’un mois.

Par la suite, il suit une formation théâtrale au conservatoire de Tours puis au Conservatoire de Paris, promotion 19735, où il a pour professeur Louis Seigner, avant de faire ses débuts sur scène avec la compagnie Marcelle Tassencourt.

Copie du costume de La Denrée dans La Soupe aux choux, lors de l’exposition sur Louis de Funès à la Cinémathèque, en 2020.

Au cinéma, c’est le réalisateur Yves Boisset qui lui confie son premier rôle en 1973 : celui d’un soldat durant la guerre d’Algérie dans R.A.S.. Il tourne à nouveau sous la direction de Boisset l’année suivante dans Dupont Lajoie.

Dans les années 1970, il incarne des personnages de Français moyen, rondouillard assez naïf, le plus souvent souffre-douleur. Il tourne sous la direction de Jean-Claude Brialy (Un amour de pluie), Élie Chouraqui (Mon premier amour) et Jacques Rozier (Les Naufragés de l’île de la Tortue). Dans ce dernier film, il incarne le frère du personnage joué par Maurice Risch, acteur qui lui ressemblait alors beaucoup.

Il obtient ses premiers rôles importants grâce à Claude Lelouch, avec qui il tournera au total huit films dont Le Bon et les Méchants (1976) et Robert et Robert (1978), qui lui vaut le César du meilleur acteur dans un second rôle.

Bien qu’ayant obtenu le premier rôle de Bête, mais discipliné en 1979, il n’accède véritablement à la célébrité qu’en 1981 avec son rôle d’extra-terrestre « oxien » (La Denrée) dans La Soupe aux choux de Jean Girault en compagnie de Louis de Funès et de Jean Carmet dans les deux premiers rôles principaux. Autre second rôle fameux : le demi-frère d’Adolf Hitler dans Papy fait de la résistance (1983), où il interprète la chanson Je n’ai pas changé, reprise parodique (avec un fort accent allemand) de la chanson de Julio Iglesias.

En 1998, Francis Veber adapte sa pièce Le Dîner de cons dans un film au titre homonyme. Le réalisateur fait de nouveau appel à Villeret afin de jouer le personnage de François Pignon et l’acteur remportera pour ce rôle le César du meilleur acteur. Par la suite, Jacques Villeret tourne notamment sous la direction de Jean Becker dans Les Enfants du marais (1999), Un crime au Paradis (2001) et Effroyables Jardins (2003), incarnant des rôles poignants et touchants salués par le public et la critique.

Il meurt à Évreux (Eure) le 28 janvier 2005 des suites d’une hémorragie interne en rapport avec une maladie hépatique. Il est enterré à Perrusson (Indre-et-Loire), auprès de sa grand-mère maternelle.

Texte extrait du site officiel dont le lien est à votre disposition ci-dessous.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Villeret

Jacques Tati

Jacques Tati

Au-delà de son œuvre connue et reconnue mondialement  (Les Vacances de M. Hulot, Mon Oncle…), on doit au célèbre cinéaste et acteur (oscarisé à Hollywood) un génie débordant d’optimisme. Économe en paroles et étonnamment moderne, son humour traverse les frontières.

Jacques Tati, c’est l’ambiance d’après-guerre, racontée sur fond de vieille France aux personnages caricaturaux et attachants. C’est en Berry qu’il tourne son premier long métrage, Jour de Fête, qui remporte un succès triomphal.

Texte extrait du site officiel dont le lien est à votre disposition ci-dessous.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Tati

Tayllerand

Tayllerand

Ministre et Conseiller de Napoléon Bonaparte, Charles Maurice de Talleyrand-Périgord (1754-1838), dit Prince de Talleyrand, est considéré comme l’un des plus grands diplomates de son temps.

Réputé pour sa conversation, son esprit et son intelligence, il mène une vie entre l’Ancien Régime et le 19ème siècle. Décrit comme le « diable boiteux », un traître cynique plein de vices et de corruption, ou au contraire comme un dirigeant inspiré, soucieux d’harmonie et de raison, il suscite la fascination de ses contemporains.

 

Texte extrait du site officiel dont le lien est à votre disposition ci-dessous.

 

http://www.berryprovince.com/visiter-et-profiter/histoire-et-savoir/hommes-femmes-celebres

Jacques Cœur

Jacques Cœur

 

L’enfance de Jacques Cœur est tout ce qu’il y a de plus ordinaire. Né à Bourges à la fin du 14ème siècle, il vécut à la même époque que Jeanne d’Arc, le Duc de Berry et le « petit Roi de Bourges », Charles VII. Grâce à l’aura de ses contemporains, l’activité de la ville de Bourges se développe considérablement.

Jacques fait alors contre mauvaise fortune bon Cœur et débute l’une des plus belle ascension sociale de l’histoire. Adolescent, il gère un change, puis se marie et intègre la famille d’un maître des monnaies de Bourges. Devenu adulte, il s’intéresse à l’activité de négoce et monte une société avec deux associés. A la mort de ces derniers, il décide de voir plus grand et d’étendre ses affaires jusqu’au Moyen-Orient, chasse gardée jusqu’alors des Vénitiens et des Génois. Engagé dans une périlleuse entreprise, il parviendra à s’imposer et s’enrichir grâce à une idée de génie, remplacer le troc par des échanges numéraires en s’appuyant sur les gisements miniers du lyonnais et du beaujolais.

Il s’improvise alors banquier, puis armateur et ouvre un comptoir à Montpellier, puis dans d’autres villes côtières. Il s’enrichit alors considérablement.

 

Texte extrait du site officiel Berryprovince

 

Duc de Berry

Le Duc de Berry

Jean Ier de Berry, né en 1340 à Vincennes, a côtoyé plusieurs rois de France sans jamais l’être. Il s’en est fallu de peu car il a été, fils, frère et oncle de Rois ! Son existence fut marquée par l’interminable conflit de la Guerre de Cent Ans (1337-1453) entre le royaume de France et celui d’Angleterre.

Il hérita du duché du Berry en 1363 qu’il cumula avec d’autres fonctions de comte et de lieutenant du Roi sur de nombreux territoires comme l’Auvergne, l’Anjou, le Poitou, le Mâconnais, la Sologne, la Touraine, etc… Son fait d’arme le plus marquant fut la reconquête du Poitou vers 1372.

Celui qu’on appellera « Jean le Magnifique » cumulait les erreurs politiques et de nombreux défauts comme l’avarice ou la cruauté.  Heureusement, il avait quelques qualités qui en feront un personnage unique. Constructeur invétéré, il est également un très grand mécène et un collectionneur d’art hors pair.

 

Texte extrait du site officiel Berry province.

 

 

CharlesVII

Charles VII

Fils de Charles VI, « le roi fou », et de Isabeau de Bavière, dite « l’ogresse », Charles, né en 1403 est le onzième des douze enfants du couple. Il ne devient dauphin qu’en 1417 après la mort prématurée de ses 2 frères. Il reçoit alors les duchés de Touraine, du Berry et du Poitou. Alors que la France lutte déjà depuis de nombreuses années contre les anglais au cours de la fameuse Guerre de Cent Ans, le royaume de France doit faire face à des luttes intestines entre Armagnacs et Bourguignons.

Ces derniers étant devenus menaçant, Charles doit partir se réfugier à Bourges, où il héritera de ce surnom rabaissant de « petit roi de Bourges ». Proclamé roi en 1422 dans sa ville de Mehun-sur-Yèvre, Charles VII doit attendre 1429 pour se faire couronner à Reims en présence de Jeanne d’Arc, grande artisane de son sacre. Il arrive ensuite à bouter les anglais hors de France, reconquérir l’hexagone et s’imposer comme un fin tacticien politique. Ses surnoms à l’instar de son destin s’améliorent, il devient Charles le Victorieux puis Charles le Bien Servi. Ce dernier sobriquet vient certainement du fait qu’il a su puiser dans le Berry bon nombre de ses capitaines prompts et loyaux. 

 

Texte extrait du site officiel Berry province.

 

 

Marguerite Audoux

Marguerite Audoux

Peu connue du grand public, cette fille du Berry connut un succès littéraire inouï en dépit d’une vie difficile. Le Berry lui rend hommage à travers un musée situé à Sainte-Montaine.

Les malheurs de Marguerite

Marguerite Don Quichotte naît en 1863 à Sancoins. A 3 ans, elle perd sa mère et est abandonnée avec sa sœur par son père. Recueillie un temps par une tante, elle devient pensionnaire à l’hôpital général de Bourges avant d’être envoyée en 1877 dans une ferme à Sainte Montaine près d’Aubigny-sur-Nère.

Elle y sera bergère mais s’enfuit vers Paris en 1881 rêvant d’un destin meilleur. Mais les choses ne s’améliorent pas. Elle est obligée d’accomplir des tâches pénibles pour survivre, devient stérile suite à la perte d’un enfant et recueille ses nièces malgré ses difficultés. Elle trouvera tout de même la force d’obtenir la qualification de maîtresse-ouvrière de confection et de créer un atelier de couture à Paris.

C’est grâce à l’une de ses nièces qu’elle sera présentée à Michel Yell, écrivain, avec qui elle partagera ses jours jusqu’en 1912. Ce dernier mit la main sur quelques carnets où Marguerite compilait de fort belle façon ses souvenirs. Il les présenta alors à ses compagnons du « groupe de Carnetin » composé d’hommes célèbres comme Léon WerthLéon-Paul Fargue ou Francis Jourdain. Ce dernier révélera les récits de Marguerite Audoux à Octave Mirbeau. Celui-ci enthousiaste à la lecture de ces mémoires propulsera « Marie-Claire« , le premier roman de celle que l’on appellera « la couturière des lettres ».

Texte extrait du site officiel Berry province.

 

Alain Fournier

Alain Fournier

Alain-Fournier, de son vrai nom Henri-Alban Fournier a vu le jour en 1886 à La Chapelle d’Angillon, entre Sologne et Sancerrois. Il suivra ensuite ses parents instituteurs à Epineuil-le-Fleuriel dans le sud du Berry . À 12 ans, il part poursuivre ses études à Paris, puis à Brest, mais c’est à Bourges qu’il viendra passer le Baccalauréat. Il repartit ensuite à Sceaux au lycée Lakanal où il se liera d’une amitié profonde à Jacques Rivière. Il entretiendra une correspondance riche avec celui qui deviendra son beau-frère. Libéré de ses obligations militaires (qui l’ont conduit au grade de sous-lieutenant de réserve en 1909), il devient chroniqueur littéraire à Paris-Journal en 1910 et compte parmi ses amis Charles Péguy et Marguerite Audoux. 

C’est à ce moment qu’il entame l’œuvre littéraire de sa vie, Le Grand Meaulnes, qui sera publié en 1913. Un temps secrétaire de Claude Casimir-Perrier en 1912, il entretiendra un relation secrète avec sa célèbre femme, Madame Simone. Mobilisé sur le front lorrain pendant la Grande Guerre, il meurt au combat le 22 septembre 1914. Son unique roman Le Grand Meaulnes le fera accéder à la postérité et lui permettra de rejoindre bien malgré lui la liste des écrivains français tombés sur le champ d’honneur au Panthéon de Paris.

 

Texte extrait du site officiel Berry province.

 

 

SAND George

SAND George

C’est à Nohant, dans cette maison familiale que George Sand écrit la majeure partie de son œuvre : La Petite Fadette, La Mare au Diable, Les Beaux Messieurs du Bois Doré, François le Champi.

George Sand y reçoit de grands artistes : Delacroix, Liszt, Balzac, Flaubert,… Elle y vécut aussi 7 étés passionnés en compagnie de Frédéric Chopin qui y composa la majeure partie de son œuvre. En 2010, sera commémoré en France, et partout dans le monde, le bicentenaire de sa naissance.

Visite guidée de la maison

La chambre de George Sand, le salon, la salle à manger, le théâtre, chaque pièce est marquée de la présence de la bonne Dame de Nohant, qui grâce à sa plume, et à ses talents d’écrivain, a acquis une indépendance rare à cette époque.

Le théâtre est une pièce remarquable ; c’est là que l’auteur y fait jouer plus de 200 pièces.

Un jardin attachant

Ce jardin entoure la maison familiale de George Sand : le potager, la roseraie, le verger et le cimetière familial sont les témoins de l’attachement de George Sand vis-à-vis de la nature. Ce jardin se visite librement.

 

Texte extrait du site officiel Berry province.

 

Chopin Frédéric

CHOPIN Frédéric (ci-dessous la nocturne n°15)

Né en Pologne le 1er mars 1810, d’un père français, professeur au lycée de Varsovie, et d’une mère

polonaise d’origine modeste. Il commence ses études de piano à l’âge de sept ans. Enfant prodige,

il est adulé par des princes et des comtesses et le sera sa vie durant.

Il quitte Varsovie en 1830, avant l’insurrection et n’y retourna jamais. Après être passé par Prague et Vienne, il arrive à 21 ans à Paris en septembre 1831, où il se produit dans plusieurs concerts

qui fondent alors sa réputation. Il commence parallèlement une carrière de professeur, et les salons se l’arrachent. Il se considère fiancé à une jeune et riche héritière, Maria Wodzinska, mais celle-ci rompt leurs fiançailles l’année où Chopin est victime des premières manifestations de la tuberculose.

Frédéric Chopin rencontre George Sand en 1836 à Paris. Leur liaison qui débuta en 1838, reste discrète car Chopin craint les réactions de sa famille. À l’automne 1838, pour la santé de Chopin qui tousse de manière inquiétante, la romancière décide de partir et d’emmener tout le monde (Chopin,

Maurice et Solange, ses deux enfants) aux Baléares.

Ils embarquent tous pour Majorque, en novembre 1838, et s’installent à la Chartreuse de alldemosa. Après un séjour désastreux, ils reviennent en France en février et arrivent à Nohant en juin 1839.

Ils ne se quittent plus pendant près de dix ans et partagent leur vie entre Paris et Nohant où le musicien passe sept étés très inspirés puisqu’il y compose une grande partie de son

œuvre. Ils se séparent en 1847, deux ans avant la mort du compositeur.

Les œuvres écrites par Copin à Nohant dans l’indre sont : Mazurkas, Impromptus, Ballades, Valses, Nocturnes, Scherzo, Fantaisies , Sonates, Berceuses.

 

Texte extrait du site officiel Berry province.

 

 

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