Alain Fournier

Alain-Fournier, de son vrai nom Henri-Alban Fournier a vu le jour en 1886 à La Chapelle d’Angillon, entre Sologne et Sancerrois. Il suivra ensuite ses parents instituteurs à Epineuil-le-Fleuriel dans le sud du Berry . À 12 ans, il part poursuivre ses études à Paris, puis à Brest, mais c’est à Bourges qu’il viendra passer le Baccalauréat. Il repartit ensuite à Sceaux au lycée Lakanal où il se liera d’une amitié profonde à Jacques Rivière. Il entretiendra une correspondance riche avec celui qui deviendra son beau-frère. Libéré de ses obligations militaires (qui l’ont conduit au grade de sous-lieutenant de réserve en 1909), il devient chroniqueur littéraire à Paris-Journal en 1910 et compte parmi ses amis Charles Péguy et Marguerite Audoux. 

C’est à ce moment qu’il entame l’œuvre littéraire de sa vie, Le Grand Meaulnes, qui sera publié en 1913. Un temps secrétaire de Claude Casimir-Perrier en 1912, il entretiendra un relation secrète avec sa célèbre femme, Madame Simone. Mobilisé sur le front lorrain pendant la Grande Guerre, il meurt au combat le 22 septembre 1914. Son unique roman Le Grand Meaulnes le fera accéder à la postérité et lui permettra de rejoindre bien malgré lui la liste des écrivains français tombés sur le champ d’honneur au Panthéon de Paris.

 

Texte extrait du site officiel Berry province.

 

 

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