Franck Lejard bricole des sculptures:

Dans la campagne de Châtillon-sur-Indre, un lieu-dit cache un artiste de la dernière à l’imagination furtif et à un doigté qui lui est propre. L’atelier les Bricoles de Liss’ donne lieu à un espace vert de sculptures diverses. Franck Lejard s’est mis un jour par le pur hasard à souder car il en avait tout simplement envie. Lui qui était informaticien et qui avoue que « je n’ai pas des mains de travailleur manuel ».

Depuis qu’il est à la retraite, l’artiste fait ce qu’il aime avec de la récupération. « Je pense que les vrais artistes comme les vrais soudeurs trouveraient à redire car je fais ce qui me plait ». Franck Lejard ne cherche pas à créer des modèles, ce sont plutôt les pièces de métal qui le rattrapent en lui inspirant des formes à mettre en œuvre. La soudure n’est pas l’unique moyen qu’il utilise. Certaines de ses sculptures ne sont pas soudées.

Des pièces uniques fantaisistes

Pour ses grandes sculptures il a trouvé des socles peu ordinaires mais qui lui sont utiles. Il a récupéré des disques de déchaumeurs usagés qui « pour moi sont des pièces formidables ». En de la soudure, il réalise de la brasure avec tout ce qui vient du service de table. L’artiste trouve qu’il « y a moins de fantaisie ». Franck Lejard s’étonne des nombreux outils existants avec toutes ces formes avec lesquelles il joue. « C’est plus du lego », caractérise-t-il son art.

L’inspiration de l’artiste vient quand il trouve quelque chose qui permettent de faire une tête pour les oiseaux mais il doit faire attention à ce qu’il utilise. « Il a des très vieux outils où c’est une espèce de fonte qui tiennent bien sur la durée mais qui ne peuvent pas être travaillés ». Il n’est pas dans une démarche industrielle avec une fabrication de pièce en série. Chaque pièce est unique. Elles sont présentent chez lui et elles décorent son terrain qui « progressivement est en train de devenir un parc ».

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